
Mes origines
Je suis originaire de Baie-Saint-Paul dans Charlevoix, Québec, Canada.
Né en 1972 sous le nom de Caroline-Hermine Tremblay, je me suis engager sur l’attirant chemin du langage universel des Arts sous le pseudonyme HERMINE.
Mon parcours en bref
« HERMINE ou l’art de la distinction »
Baie-Saint-Pauloise au Québec, née en 1972.
Je m’appelle Caroline Tremblay, aussi nommée HERMINE je suis est une artiste interdisciplinaire maintes fois récipiendaire d’importantes distinctions en France autant qu’au Québec. Mon art m’a valu nombre d’articles et mentions dans divers magazines, livres d’art et journaux tels que Magazin’Art et Le Monde fr., et quelques-unes de mes œuvres paraissent de surcroît dans divers catalogues d’exposition européens.
En 2001, j’exposais une douzaine de sculptures en galerie où je me suis illustrée en maître. Depuis, je me suis vue remporter de nombreux prix tels que la Grande distinction en abstraction de France en 2016. Dès lors, ce fût pour moi un honneur de promouvoir mon pays outremer.
En 2018, j’ai reçue le titre d’Académicienne décerné par l’Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec et je me suis distinguée de nouveau un an plus tard en me classant lauréate d’or en photographie artistique lors du 34e concours-gala international du CAPSQ. Dans ces mêmes années, j’ai reçue également ma cote d’artiste et j’ai été indexée chez Art Market.
J’ai fait la couverture du prestigieux Passeport Touristique de Baie-Saint-Paul en 2022 et au printemps 2023, j’ai remportée le deuxième prix en sculpture lors du concours Artlookone à Paris.
Depuis quelques années maintenant, grâce à l’expertise de Drouot Cotation en France, ma sculpture est reconnue comme une valeur sûre et mon nom figure désormais sur les listes officielles de peintres et artistes français et canadiens.
Ma démarche

Comme n’importe quel corps qui se transforme avec l’âge, la matière à sculpter n’est pas moins soumise à cette manœuvre d’élagage : mes mains qui façonnent et qui laissent tomber toutes protubérances perturbant l’équilibre. Sous cette force de capture, les pleins devenus hiatus laissent place à ce vide où se perdent les regards dans la résurgence d’une mémoire qui sait bien ce qui manque. Malgré les enfonçures, les forures, les fractionnements et les cavités, le vide, comme une absence de ce qui était, n’existe plus réellement. C’est pourtant de ce dépouillement qu’émerge une nouvelle structure. Je dois retirer ce qui brouille la forme pour la faire apparaître. Le sujet à sculpter, dans sa métamorphose, me donne ce droit, alors rien ne sert d’être timide quand il faut alléger le poids de l’être.
Soumises à mes doigts, la matière se laisse pétrir jusqu’à l’embrasement métamorphique d’une pensée suspendue dans le monde des idées. Je peux transformer l’argile que je suis, limon de la Terre. Chaque sculpture porte en elle l’histoire de ce dépouillement dans l’attente immobile d’une opposition harmonique des bosses et des creux.
Tout part habituellement d’une émotion ou d’une image, de ce que la vie tout comme la photographie, me révèle comme échantillon de réalité primaire. Une précision se dégage de plus en plus assurée, telle une force tranquille qui n’attend de moi qu’un élan d’émergence du contenu en désir. De par mes plans picturaux, car je peins tout autant, se trouve un geste répété plus ou moins éloigné qui marque le début d’une phase transformatrice. Ces macules de couleurs, telles une histoire racontée, deviennent un moyen de délivrance. Elles redéfinissent tout, tout comme elles évoluent. Dans ce processus de transfiguration, je suis matière à transcendance. Laissant place à plus de lumière qui éclaire les failles et révèle les ombres, ces percées salvatrices d’instinct lumineux m’élèvent et m’invitent à créer, vers la fin de cette manœuvre de reconstruction, à partir d’un substrat magnifié.
Aujourd’hui, j’harmonise ce qui était en attente d’actualisation. Demain sera une nouvelle avenue, la suite évolutive de mon cheminement.
